Depuis l'abandon de son mari, Izumi mène une vie ennuyeuse juste illuminée par la compagnie de son fils Sosûke. Un jour dans une gare, elle sauve la vie d'une jeune étudiante de terminale, Chiyoko, qui s’apprêtait à se jeter sous un train. Afin de la rasséréner et de faire sa connaissance, Izumi invite la jeune suicidaire chez elle. Cette rencontre fortuite va chambouler la vie des deux jeunes femmes jusqu'à se transformer en amour à la pureté éblouissante. Très vite l'idée de changer de lieu de vie se fait de plus en plus pressante ; elles quittent donc la grande ville, avec Sosûke, pour s'installer dans un village de montagne où le ciel étoilé est le plus beau du Japon. Sur le toit de la maison, qu'elles métamorphoseront vite en maison d'hôtes, trône désormais un drapeau arc-en-ciel, symbole de la particularité de leur amour.
Indéniable hymne à la tolérance et discours prosélyte de l'homoparentalité, l'écriture de ce roman est certainement un acte de résistance face à un pays où l'homosexualité est toujours un tabou. Cependant, il y a un tel empilement de bons sentiments qu'une nette impression de submersion naît assez vite. En effet, les difficultés qu'elles devront braver pour vivre pleinement leur amour au grand jour sont si rapidement vaincues qu'on y ressent une certaine candeur à la limite de la mièvrerie. Certes, les premières pages, et les dernières, mues par une grande puissance émotive sont très réussies, mais entre les deux, le temps est un tantinet long. D'autant que ceux qui auront déjà lu son roman intitulé Le restaurant de l'amour retrouvé ressentiront comme une redite, celle de soigner psychologiquement les gens grâce à un repas idéal puisque réalisé avec bienveillance et amour.
Ou alors faut-il tout simplement partir avec l'idée que cette histoire est un conte, qui, comme il se doit, porte en lui une forte dimension émotionnelle et psychologique. Changeant ainsi de niveau de lecture, mes critiques tombent d'un coup. De toute façon, la belle constance de cette histoire est cette sollicitude à l'encontre des minorités, de ceux qui vive dans la marge, non pas par choix de choquer, mais parce qu'il ne peuvent faire autrement.
Pendant sa lecture et par sérendipité, deux éléments m'ont fait songer au chef-d'oeuvre de Léon tolstoï Anna Karénine. Le premier étant le suicide sous un train, le deuxième est issu de l'incipit du roman russe : Toute les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon.
Le jardin arc-en-ciel est trop angélique pour faire réaliste. Néanmoins, cette recherche d'acceptation et de reconnaissance sociale, face aux préjugés, n'est nullement dénuée d’intérêts. En effet, il est impossible d'oublier ses beaux moments de fragilité, de délicatesse, de subtilité et d'amour pur tendant vers l'universalisme.
Indéniable hymne à la tolérance et discours prosélyte de l'homoparentalité, l'écriture de ce roman est certainement un acte de résistance face à un pays où l'homosexualité est toujours un tabou. Cependant, il y a un tel empilement de bons sentiments qu'une nette impression de submersion naît assez vite. En effet, les difficultés qu'elles devront braver pour vivre pleinement leur amour au grand jour sont si rapidement vaincues qu'on y ressent une certaine candeur à la limite de la mièvrerie. Certes, les premières pages, et les dernières, mues par une grande puissance émotive sont très réussies, mais entre les deux, le temps est un tantinet long. D'autant que ceux qui auront déjà lu son roman intitulé Le restaurant de l'amour retrouvé ressentiront comme une redite, celle de soigner psychologiquement les gens grâce à un repas idéal puisque réalisé avec bienveillance et amour.
Ou alors faut-il tout simplement partir avec l'idée que cette histoire est un conte, qui, comme il se doit, porte en lui une forte dimension émotionnelle et psychologique. Changeant ainsi de niveau de lecture, mes critiques tombent d'un coup. De toute façon, la belle constance de cette histoire est cette sollicitude à l'encontre des minorités, de ceux qui vive dans la marge, non pas par choix de choquer, mais parce qu'il ne peuvent faire autrement.
Pendant sa lecture et par sérendipité, deux éléments m'ont fait songer au chef-d'oeuvre de Léon tolstoï Anna Karénine. Le premier étant le suicide sous un train, le deuxième est issu de l'incipit du roman russe : Toute les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon.
Le jardin arc-en-ciel est trop angélique pour faire réaliste. Néanmoins, cette recherche d'acceptation et de reconnaissance sociale, face aux préjugés, n'est nullement dénuée d’intérêts. En effet, il est impossible d'oublier ses beaux moments de fragilité, de délicatesse, de subtilité et d'amour pur tendant vers l'universalisme.
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