19 oct. 2024

 Petit aperçu du jardin automnal 2024.

Partie 2



La douceur automnal permet à la plate-bande floral de m'offrir une nouvelle génération de fleurs.



Idem.



Idem, avec bourdon et son appétit avide de pollen.



Photo au graphisme original : le tronc du premier plan étant incliné vers moi, les coulures des gouttes d'eau de pluie se rejoignent de plus en plus.



Autre photo atypique : une flaque d'eau dans la brouette me renvoie la modeste image de ma personne.



Toute première récolte de topinambours ; ça sent la soupe qui se profile sur l'horizon des froidures de l'hiver.



Au potager, les chenilles de nos charmants papillons blancs font des ravages sur mes pauvres choux de Milan.



Premier essais de plantation et récolte de haricots rouges, ça marche plutôt bien !



Apparemment, Bouddha ne crache pas sur une bonne gorgée de bière. Personne n'est parfait !


Le jardin d'automne prend des allures de fin de saison. Une certaine débandade y règne.



Dernières offrandes des framboisiers remontants avant l'arrivée du froid.



On se dit au revoir avec ma rose préférée du jardin, par sa couleur, mais aussi et surtout, par son parfum extraordinaire. A bientôt.




 Petit aperçu du jardin automnal 2024

Partie 1



Quand les ziannias s'étirent vers l'azur.



Les oeillets d'Inde s'épanouissent en profitant d'un automne doux, pluvieux et un peu ensoleillé.



La danse des fleurs de fuchsia que je compare toujours à de petites danseuses classiques.



Appelée chayotte, chouchou ou christophile, cette cucurbitacée pousse sur des lianes...



...qui s'immiscent sur un support, ici un arbuste.



C'est rigolo de les voir pendouiller dans le vide, d'autant que les courges peuvent dépaser les 500 grammes.



Quand l'heure de la récolte a sonné, le stockage débute pour assurer nos repas d'automne et d'hiver.



Autre nouvelle courge très gouteuse : la Délicata, un goût partagé entre butternut, noisette et pomme de terre.



Année très productive pour les betteraves rouges ; les plus grosses frisaient le kilogramme !



On se quitte avec cette magnifique fleur de gingembre. A bientôt.

8 oct. 2024


 
" Sa Majesté des Mouches " de William Golding   7/20


      Après un accident d'avion, une bande de petits anglais, des collégiens bien éduqués, sont coincés sur une île déserte paradisiaque. Par la force des choses ils "robinsonnent", c'est à dire qu'un chef est désigné et que chacun des jeunes rescapés se voit attribué une tâche précise. Néanmoins, rapidement, l'irrationnel s'immisce dans leur vie ; le chef élu est contesté...

      Dans de nombreux romans, l'île fournit les conditions parfaites pour mettre en oeuvre une expérience sociale ; en les privant d'adultes, qui les auraient inévitablement influencés, elle permet de regarder l'enfance en face, malheureusement, bien vite, le vernis de la civilisation saute, des pulsions archaïques surgissent, un singulier ensauvagement va les métamorphoser en peuples primitifs voire satanique. L'effroyable jaillit alors, là où, peu de temps avant, nous avions affaire à une charmante bande de gamins sans histoire. La conclusion est sévère et sans appel : chaque homme, chaque enfant, niche au fond de lui-même des instincts de mort. Là-dessus, messieurs dames, bonne journée, ainsi qu'à votre progéniture, que vous regarderez peut-être plus du même oeil.

     Certes, le sujet est aussi passionnant que terrible ; l'innocence de l'enfance mit en question ; le fil qui sépare la belle éducation de la barbarie semble bien ténu ; cependant, la narration m'a paru d'une lourdeur assommante, il faut patienter jusqu'aux deux tiers du roman pour voir enfin quelque chose se produire, les gamineries incessantes m'ont lassées, puis m'ont rebutées. 

      Malgré tout, il reste un message bien pessimiste qui nous restera en mémoire et nous perturbera beaucoup plus longtemps que la qualité inexistante de la plume de l'auteur.

      Un classique de la littérature jeunesse, paraît-il, pourquoi pas, il y a si longtemps que je ne suis plus jeune !