Promesse de l'aube.
Bénissons la providentielle nuit,
Où un 17 juillet Anaïs naquit.
Des grands tableaux de notre vie,
Des grands tableaux de notre vie,
Elle est notre féminine embellie.
D'emblée, ses yeux fuligineux et rebelles,
Préviennent de l'humeur de la belle.
Assez vite elle se positionne, se revendique, se proclame,
Comme une insoumise, une insatisfaite ; une vraie dame.
Ses fins et longs doigts, dignes d'appartenir au domaine du piano,
Demeurent dans l'attente d'une musicale révélation fortissimo.
D'ores et déjà, ton enfance te fuit, te snobe,
Laissant deviner à l'horizon ton futur job.
L'hémophile temps, la proclame déjà mature,
L'hémophile temps, la proclame déjà mature,
Qu'elle vole au gré du vent sans appogiature.
De virulentes colères et de doux câlins créés son personnage,
Dessinant déjà un contenu, une silhouette, un message.
Grande prêtresse de la procrastination,
Elle poursuit cette voie royale avec obstination.
Grande prêtresse de la procrastination,
Elle poursuit cette voie royale avec obstination.
Son auguste et puissante voix, de mezzo-soprano-colorature,
Enchante nos mélancoliques soirées d'une vaste aura d’amour.
Parfois timorée, enthousiaste ou péremptoire,
Elle creuse son sillon, espérant une petite gloire.
Les décrets de ses volontés n'ont d'éliminatoires,
Que la vanité et l'orgueil aux refrains si dérisoires.
Que notre bachelière sache construire avec réflexion son temple,
Résonnant aux oreilles de ses parents comme un exemple.
Qu'elle irradie à l'égard de l'autre, la mansuétude,
Faisant la fierté de ses aïeux, hélas en "décrépitude".
Que tes 18 ans cristallisent tes innombrables envies,
Dans une topologie idoine offrant mille vies.
Au doux seuil d'un âge plus que non négligeable,
Nous t'offrons moult possibilités envisageables.
L'alphabet de tes exigences,
Augure d'audacieuses performances.
Sois-nous en mieux,
Saches que tu le peux.
Que tu deviennes déesse ou simple humain,
L'essentiel est d'être " Quelqu'un de bien ".