Ode a un caprifoliacé.
Ô toi, valeureuse espèce d'arbrisseau si méprisé,
Soit heureux de m'avoir si royalement embaumé.
Assisté avec grâce, par l'omniprésence d'une magnanime humidité,
Qui distille à mes narines blasées, un sublime parfum oublié.
Par l'entremise d'un million de fleurs, d'une blancheur défiant l'azur,
Éparpillées par grappes à l'horizontale, priorité des ombellifères si pures.
Révélant, au fur et à mesure des heures de la journée,
Un nectar ésotérique qui me laisse émerveillé.
Élixir, que nul autre dans la nature n'a son pareil,
Fragrance envoûtante qui désinhibe les abeilles.
Règne autant qu'il te fera joie et désir,
Puisque tous les ans, c'est à ce retour que j'aspire.
Que ton nom soit hissé au plus haut,
Toi, généreux et euphorisant sureau.
Juin 2012.
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