27 juin 2022

 Petit aperçu du jardin estival 2022

Partie 1



                                                     Entre terre et ciel.


                                   Toute l'élégance sauvage du Millepertuis.



                                       Petits pois se dorant la pilule au soleil couchant.


Coréopsis au premier plan et véronique en épi au second.


Pléthore de petits cœurs proposés par une graminée.


         Chacun fait sa place au jardin... enfin essaie !



           Une belle idée d'une pépinière de salade !



                                          Quelques jours après...


                                         ... j'en ai mis là aussi...


                                         ... et là encore un peu !



                                               Sans commentaire !



Sous sa chaude couverture de verdure : Bouddha impassible ! Enfin, on voit juste la tête... et encore !



Pour une fin juin, le poirier est plein de belles promesses.



Ceci est bien un pied de persil, il va nous faire de belles graines.



Premier potimarron déjà bien formé.



Pas de retard non plus côté tomates.



Quand la glycine prend des allures de mammouth !



La colorée chenille du machaon !



L'inimitable nigelle !



Pied de courgettes en explosion florale.



Ouille ça pique !



Presque un tableau de Monet !



Malgré la sécheresse apparente, les coquelicots fleurissent toujours !

A suivre...



24 juin 2022


 " La vie rêvée d'Ernesto G. "  de Jean-Michel Guenassia   16/20


      De Prague en 1910, en passant par Paris puis Alger, avant un retour à Prague, pour courir jusqu'en 2010, voici l'itinéraire d'une vie de centenaire, celle de Joseph Kaplan, un médecin et brillant chercheur en biologie, de père en fils. De sa naissance en Bohème, belle mais exiguë, de la capitale française et ses guinguettes où s'affichaient de charmantes jeunes filles dansant divinement le tango, de l'exil dans le djebel pour fuir la traque nazie, en passant par Alger la blanche avec sa peste, puis un retour au pays avec les débuts d'une désillusion du communisme, voici la vie d'un homme contraint par la force intrinsèque de l'Histoire.

      Fidèle à ses sujets de prédilection, et doué d'un vrai sens de l'épopée, Jean-Michel Guenassia nous emporte dans les soubresauts de l'Histoire en marche. Celle qui broie les hommes et les femmes sous ses semelles sévèrement cloutées. Celle qui métamorphe le simple individu en salopard ou en héros. Celle qui détruit des nations et exacerbe la folie de ces mêmes hommes, pauvres marionnettes aux yeux de forces machiavéliques. Roman aussi sur l'inévitable désillusion de ses convictions politiques, ses fameuses terres promises hautement fertiles qui se révèlent, sous la loupe du réalisme, stériles quand ce n'est pas mortifère. Une belle réflexion sur la lutte contre les forces d'oppressions, s'estompant pour laisser place à d'autres formes d'oppressions, plus dévastatrices encore à la vue des espérances et des enthousiasmes que l'on y a mis.

      Nul doute que l'auteur insuffle à son récit une puissance narrative, un élan vital, une énergie désespérée. Il y brasse de belles amitiés parfois trahies, de beaux amours toujours ballottés, puis écrasés par le pragmatisme de la vie, et de formidables retrouvailles, d'autant plus belles qu'inespérées.

      Un autre intérêt de ce livre est la description de la vie derrière le rideau de fer. Une vie où tenir sa langue est le meilleur conseil qui soit tant les forces coercitives font régner une répression féroce sous l'œil inextinguible de Moscou. Arrestations, interrogatoires et tortures sont le lot quotidien de toutes personnes débordant des clous, même légèrement.

      Dans une sorte d'uchronie romantique, Jean-Michel Guenassia propose son interprétation du séjour qu'Ernesto Guevara a effectué à Prague, quelques mois avant son assassinat. On y voit un homme épuisé, revenu de tout, qui se demande si on peut réellement changer le monde avec un fusil. Ceci se met naturellement en parallèle avec la vie d'un simple quidam, tentant de changer le monde au quotidien en tant que médecin et chercheur en biologie, puis en s'investissant dans la politique avec en ligne de mire : une société plus juste. Qui des deux, d'Ernesto Guevara ou de Joseph Kaplan, est le véritable héros ?

      A noter que l'auteur a glissé, comme un clin d'œil affectueux, une allusion à son premier roman : Le club des incorrigibles optimistes. Telle une invitation à le lire ou à le relire pour les plus fidèles. Par contre, le titre du livre reflète très peu le contenu réel, comme si c'était un effet d'annonce de publicitaires qui ont le temps pour tout sauf de lire des livres ! Une pensée pour ceux qui détestent le tango : le talentueux Carlos Gardel revient tel un leitmotiv qui permet souvent à Joseph Kaplan de supporter les affres de la vie.

      Voici le cheminement d'un homme, avide d'améliorer la condition humaine, mais qui doit lutter constamment contre le déséquilibre de nations qui se cherchent et finissent par se perdre. Le mythe de Sisyphe n'est pas loin.


21 juin 2022

 Une pâtisserie toujours en recherche d'originalité :



La folie Harry Potter !


Le croquembouche est n°1



Weeding Cake entre blanc et noir.



Weeding Cake toujours de plus en plus haut !





Quand l'exotisme s'invite sur des entremets !



Trois chocolats sur plaque marbrée.



Œuf ajouré avec petite poule à l'intérieur.



Création chocolatière sur le thème de Picasso.




                                          Et un beau sourire pour se dire à bientôt !


9 juin 2022



 Petit aperçu du jardin printanier

Partie 4




A l'inverse des étoiles aux ciel : les pâquerettes au sol.


Oh, ça batifole sur les fleurs de la Rue !



Au centre du jardin suspendu, un nouveau venu au jardin : un amélanchier encore tout petit :
arbrisseau à baies savoureuses.



Belle année pour les récoltes de framboises...



...preuve à l'appui !


Mais les prédateurs sont déjà là...


... la preuve, ils se sont déjà servis !



Lavande en plein étirement !


Pour ceux qui préfère avec papillon...


...où même sans la lavande !




Vous connaissez l'expression : curieuses comme un poignée de marguerites ?
C'est normal, ça n'existe que chez moi !



S'invitant au jardin suspendu : une poignée d'Escholtzia, ou Pavot de Californie.


Un adorateur de la fleur de ciboulette : le bourdon sauvage... comme tous les bourdons d'ailleurs !



Première courgette jaune... c'est vrai que les vertes sont un peu démodées



Pour éviter toute attaque sournoise des oiseaux, j'ai mis les fraisiers en prison !



Céanothe, telle une note de bleu dans le bleu océan du ciel. (Peut-être à relire pour mettre le doigt sur la subtilité double du propos)



Entre orties, persil, lierre, repousses de sureau et de châtaignier, notre ancestral bouddha garde son calme.



Sans légende.



Sans légende avec soleil.



Se pâmant sur un mur de pierre sèche : la folle cardamine !



Bouquet de roses rouges final.

Bisous, bisous à bientôt.