Partie 2
La désolation règne en Normandie à l'image de cette photo qui résume bien cette période de sécheresse avec ses températures caniculaires.
Cucurbitacées qui devraient être en pleine croissance se voient grillées sous les feux intenses du soleil.
Pied de céleri-rave desséché sous l'ardente onde de chaleur.
Les salades ont littéralement fondu sous les mortels rayons de Râ.
La cuisson à haute température de l'hortensia nous donne ce cadavérique résultat mortifère.
Même à l'ombre la mort rôde.
La pelouse n'est plus que paillasson.
Enfin, la boule de feu incandescente se couche à l'horizon, laissant un paysage de désolation.
Ainsi voici le résultat en Normandie de ce que l'Homme fait par sa volonté dictatoriale de croissance infinie. Depuis 1840, soit le début de la révolution industrielle, l'Homme produit des quantités colossales de gaz carbonique. Depuis 182 ans, il crée ce fameux effet de serre qui fait monter les températures moyennes de la planète. Celle-ci va bientôt, à l'échelle de quelques décennies, c'est à dire demain, devenir invivable. Si encore nous avions les forêts primitives de la ceinture équatoriale dans leur entièreté pour absorber le surplus de gaz carbonique, mais non, l'Homme réduit ces forêts à la vitesse de dix terrains de football par minute. Qui réagit ? Personne. Qui se sent responsable ? Personne. Qui sait que les bébés qui naissent aujourd'hui auront une vie faite de suffocation, asphyxiés par un environnement devenu irrespirable ? Personne. Qui sait que l'Homme est condamné à disparaître de la planète, tel un animal nuisible ? Personne. Oui, individuellement, nous avons tous une part de responsabilité, par notre vie moderne, gros consommateur d'énergie et toujours avide de profit. Un seul remède pour atténuer l'accélération de la crise climatologique : une drastique décroissance, mais comme quasiment personne n'est prêt à l'entendre, j'ai l'honneur de vous annoncer notre extinction prochaine, à bon entendeur merci !
Réagissez ou mourrez !
Ce n’est pas un péché que d’avoir oublié comment s’écrit un mot. Le souvenir peut revenir, et sinon, les dictionnaires, ce n’est pas fait pour les chiens !
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