Macaron-man.
Tel un ami, il est arrivé trop tard,
Pour s'envoler trop tôt,
Happé par son destin et le hasard,
Je l'ai reçu comme un cadeau !
Ce jeune espoir de la pâtisserie, c'est tragique,
Son contrat rempli, vient de disparaître,
Depuis mes macarons sont nostalgiques,
Dans l'âme et dans l'allure, ils manquent de maître !
Dix mois de collaboration intensive s'achève,
Me laissant dans l'expectative,
Quelle motivante période, mais si brève,
Patientons, pour fournir les surprises, la vie est vive !
Cette osmose professionnelle fut émulsifiante et exponentielle !
Notre sourire complice était là chaque matin, dès la poignée de mains,
Son arrivée, me fut comme providentielle,
Aujourd'hui c'est différent, esseulé j'affronte demain !
Il vogue désormais vers d'autres horizons prometteurs,
Que je lui souhaite lointains, bordés d'Atlantique ou de Pacifique,
Des ailleurs infiniment enrichissants, gorgés d'incessantes innovations,
Et de belles structures, toujours éphémères mais inlassablement poétiques.
Qu'il s'épanouisse sans peur,
Dans son métier d'artiste et de dur labeur,
Auprès d'autres professeurs,
Plus savants que moi, humble transmetteur.
Merci d'avoir existé professionnellement dans une tranche de ma vie,
Où nous n'avons pu avec nos échanges, que nous sentir grandis.
Une douce mélancolie plane sur le labo, mais pas le temps de fainéanter,
Ton passage restera comme une parenthèse enchantée !
Octobre 2013
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