25 mars 2014





Sublime glycine de Chine.


Haute et glorieuse glycine,
Tu m’hallucines, me fascines.

Chaque année, je me languis avec une hâte jamais feinte,
Du renouveau végétal, dilaté par tant de beautés enceintes.

Elle surtout, si enlaçante, si téméraire, si bohème,
Me déclare ce chromatisme de mauves mêlées de crème.

Telles des grappes de raisin gourmandes et plantureuses,
Elle s'épanouit en inflorescences bienheureuses et chaleureuses.

Moult passages devant ce féerique trésor, issu peut-être des nues,
M'inspire un réflexe pavlovien : une plongée nasale sans retenue.

Tant ce parfum est doux et ensorceleur,
Tant ce plaisir simple vaut mille valeurs.

Ses lianes perfides s'immiscent dans la moindre anfractuosité,
Semblable aux tentacules d'un poulpe, jouant de méticulosité.

Soumettant à nos yeux, un habile et aérien tressage,
Évoquant une profusion de structures sans visage.

Majestueuse et fière révélation printanière,
Qui de l'été se veut une belle charnière.

Symbolisant la tendresse et l'amitié,  
Vite, à sa simple culture soyez initié.

Ô toi, digne et noble illumination de mai,
Sois de tous mes printemps.....à jamais.


Mai 2013.

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