Renaissance agreste.
Salutations à la torpeur aboulique de l'hiver,
Toute léthargie s'achève dans notre hémisphère.
A l'heure où murmure puis s'affirme un soleil ragaillardi,
Partout dans la nature les bourgeons s'épient sans interdit.
L'immuable compte à rebours végétal est lancé,
C'est à qui vers les cieux, osera le premier s'élancer.
Sous l'appel d'une sève volcanique en transe,
Bouillonnent par millions d'infinies espérances.
Tacite communion universelle,
Où tout converge, tout ruisselle.
Concours annuel éclaboussant avec impudence nos yeux,
Qui inlassablement nous charme et rime avec merveilleux.
En tous lieux, des bleus, des rouges, des jaunes s'imposent,
Inspirant bien des poètes en herbe en quête de prose.
Sois dignement remercié, Ô toi Roi des saisons, qui sans contretemps,
Inonde de touches diaprées ce qu'ici-bas on nomme le printemps.
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