Coucher de soleil.
Ce soir, à l'heure où glisse le soleil sous l'horizon,
Honteux d'avoir dardé sur ma misère sans raison.
Je m'agenouille dans l'herbe folle, tombant en pâmoison,
Je m'agenouille dans l'herbe folle, tombant en pâmoison,
Mon regard capte le diapré du couchant uni au diapason.
Offrant par réfraction sur les rares nuages moutonnant,
Un spectre de nuances rose orangées des plus médusant.
Cette beauté, rien ne pourra l'abolir,
Aucun vil usurier la salir.
Un instant, mon âme si abîmée danse avec les anges,
Peut-être votre confort vous fait trouver cela étrange.
Telles des danseuses en tutu rose,
Ces moutons évoluent en prose.
Quiétude et grâce d'un moment volé,
A la foulée d'un destin envolé.
Peu importe les larmes que j'ai versées aujourd'hui,
Demain est loin, je m'oublie dans ce miellat inouï.
Je suis fière ce soir, d'être l'invitée des cieux,
Émerveillée de ce crépuscule si précieux.
Moi qui plie tant dans cette vie
Donnée par d'autres desservis.
Dans ma bouche, un goût d'infini subliminal,
Merci au ciel pour ce doux nectar vespéral.
Puis du pré remonte une humidité froide et réelle,
Telle l'annonce de la clôture de cette féerie intemporelle.
Déjà au loin, les bruits de la ville souillent mon présent,
Déjà au loin, les bruits de la ville souillent mon présent,
Me rappellent qu'il y aura un demain, toujours avilissant.
Là où les mots
RépondreSupprimerDe leurs explosions
Font en nos sens
Mille impulsions
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