HAÏKU Partie XXXV
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torchons blancs d'Etretat
ballottées par grand vent
éternelles mouettes
bord de falaise
tous ces arbres cambrés
tous ces arbres cambrés
sous le doigt du vent d'ouest
tout de suite non !
plus tard... peut-être !
demain sûrement !
vent sauvage
ridant le miroir de l'étang
de feuilles mortes
temps assassin
chiffonne mon visage
tel un banal torchon
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