" Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran " de Eric-Emmanuel Schimtt 17/20
Paris, dans les années 1960, depuis que sa mère est partie, Momo partage sa vie avec un père glacial dans un triste appartement. Afin de rechercher un peu de joie et de réconfort, le garçon juif de 14 ans devient l'ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue.
Mais les apparences sont trompeuses. L'épicier n'est pas arabe ! La rue Bleue n'est pas bleue ! Et bien d'autres révélations étonnantes attentent Momo.
Le personnage d'Ibrahim sert de révélateur à son jeune ami Momo, il tient le rôle du père de substitution, c'est un vieil homme qui passe le témoin à la génération suivante. Il enseignera à Momo : le sourire, le pardon, la clémence, la ruse et le plaisir de la lenteur. Tout un viatique pour vivre le mieux possible sa vie d'homme.
Avec cette histoire très courte, 80 pages, aux allures de conte philosophique, Eric-Emmanuel Schmitt nous montre la vérité derrière le rideau des apparences. Il y a toujours ce que l'on croit savoir, ou du moins deviner, et ce qui est vrai. On se fourvoie toujours, tant la vérité prend des chemins détournés pour exister.
Sa lecture est si brève et si douce qu'elle apporte un petit moment de joie, à l'image d'une belle parabole sur les religions, à l'image d'un air siffloté qui chante la vie, à l'image d'un fragment de sagesse et d'une opportunité de sourire.
Ce récit, où le titre est presque plus long que le texte, est à la fois simpliste, touchant, léger comme le bonheur et certainement plus subtil qu'il n'y paraît !
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