13 sept. 2025

 Petit aperçu du jardin estival 2025

Partie 6



Tournesols en plein ciel, avec sa cohorte d'abeilles venues faire le plein de pollen.



Encore les mêmes avec une meilleure idée de leur hauteur : 3 mètres.



Toujours les mêmes, ballottés par un fort vent, faisant faire d'incessants zigzags aux abeilles laborieuses.



Et enfin, définitivement les mêmes au soleil couchant, dont le ciel, orné de nuages roses, octroie l'ensemble d'une note poétique.

 


Ces carottes ont l'air affreusement banales, pourtant...



... l'une d'entre elles pèsent 494 grammes !



Dans le registre des records, que je ne cherche nullement à atteindre, mais que mon potager m'offre en cadeaux, voici une énorme betterave rouge de 1750 grammes ; et qui possède une nuée de sœurs flirtant autour des 1500 grammes ! Ah... quand on soigne sa terre avec amour, elle sait être généreuse.



Réunion de famille chez les pyrrhocores, plus connues sous le nom de gendarmes ou encore de punaises.



Cette année, dans la serre, j'ai réussi à obtenir deux melons, certes, ils ne sont pas bien gros, mais bon, c'est un début.



Pris dans la charpente de ma serre un ultime concombre vient prendre ses aises.



Sur ma terrasse et en pot, un dipladénia nous propose diverses nuances de roses.



 Un figuier vient de prendre place au jardin, aura-t-il le bonheur de s'y plaire et de nous offrir des cohortes de figues ? réponse l'année prochaine.



Pour se quitter, voici une Hédychie écarlate, plus connue sous le nom de gingembre sauvage ; une explosion de teinte orangée.

A bientôt.

27 août 2025

" La forêt des ombres "   de Franck Thilliez   13/20

      Pendant l'hiver 2006, quatre personnes vont s'isoler dans un chalet en plein cœur de la Forêt Noire allemande, tandis qu'à l'extérieur, la neige et le froid règnent. 

      Arthur Doffre, un homme riche et paraplégique y a invité David Miller, thanatopracteur de profession, sa femme et leur fille pendant un mois. Le temps pour David, auteur de thriller occasionnel, d'écrire un roman sur un tueur en série commandé par leur généreux hôte.

      Vite, le macabre va prendre le dessus, des peurs folles et une psychose indicible vont s'installer. Ne reste qu'une seule solution : combattre l'impensable.

      Dans ce huis clos, la paranoïa et la mythomanie vont s'immiscer peu à peu, allant jusqu'à propager un doux poison pernicieux dans l'esprit du lecteur.

      N'ayant jamais lu de Franck Thilliez, je me suis longtemps interrogé sur la mise en place des différents éléments et leurs utilités, tant tout me paraissait alambiqué, compliqué et invraisemblable. Puis, peu à peu, des jonctions se sont opérées, pour s'achever dans une résolution finale complète. Je dirai néanmoins que le récit, à mon goût, manque cruellement de crédibilité, mais bon, des lecteurs peu exigeants y trouveront certainement leur compte. Tant mieux pour eux. Quant à moi, je m'inclinerai devant l'imagination débordante de Franck Thilliez, mais attention à l'admissibilité de l'histoire narrée.


20 août 2025

 " Les yeux de Mona "   de Thomas Schlesser   18/20

      Quand brusquement, Mona, une petite fille de 10 ans perd momentanément la vue, ses parents et le monde médical s'inquiète : que lui ait-il réellement arrivé, d'autant que les examens ne révèlent absolument rien de suspect ?

      Son grand-père maternel décide de lui faire profiter du temps indéterminé qui lui reste, sait-on jamais. Ainsi, pendant une année, il va l'entraîner dans les musées pour lui permettre de découvrir les merveilles incroyables du partrimoine artistique de l'humanité ; tout cela en 52 rendez-vous hebdomadaires.

      Ensemble, ils vont sillonner le Louvres, Orsay et Beaubourg. Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Manet, Monet, Turner, et tant d'autres artistes vont les émerveiller, les émouvoir, les interroger. Ainsi, à travers ces oeuvres, Mona va apprendre la notion de doute, la mélancolie, la révolte ou l'introspection. De cette manière, si un jour la cécité la menace à nouveau, elle pourra se remémorer toute la beauté du monde.

      Heureusement, ce roman n'est pas que cela, même si il y a déjà de quoi nourir notre curiosité ; en effet, les liens familiaux tressés entre les différents membres de la famille sont là pour faire naître une véritable empathie. Même si le roman approche les 500 pages, on aimerait vivre plus longtemps la passion qui anime Mona pour son grand-père Dadé, un homme comme tout le monde rêverait d'en connaître un dans sa vie et pouvoir en profiter longtemps. Par effet miroir, moi aussi j'ai eu un grand-père remarquable, malheureusement je n'ai pas eu la chance d'en bénéficier longtemps. Les jours sombres ou les nuits blanches, je me dis que j'ai eu la chance de le connaître... et c'est déjà beaucoup. Mais revenons à nos moutons.

      Ces 52 oeuvres, dont certaines sont incompréhensibles au premier abord sont expliquées simplement, même si parfois la tension narrative se met en retrait sous la puissance absolue de l'Art, l'ensemble est harmonieux et équilibré. 

      L'érudition du grand-père est époustouflante, certainement un peu trop pour être crédible, on dirait une I.A. Néanmoins, je peux comprendre qu'il fallait un tel personnage pour que Mona se révèle à elle-même, qu'elle nous éblouisse à son tour par ses analyses pertinantes au fil des oeuvres, et puis les chats ne font pas des chiens.

      Comment ne pas se laisser séduire par le charme de ce roman gorgé de tolérance, de compréhension et d'érudition ? Comment ne pas tomber sous le magnétisme du grand-père et sous l'enchantement de Mona ? un terreau si fertile sur lequel les graines de la connaissance n'ont aucune difficulté à pousser. Comment refuser de ce laisser emporter par le courant de la culture, pleine de sagesse et d'intelligence ?

   En 1995, Le monde de Sophie, de Jostein Gaarder permettait de s'initier au monde de la philosophie, de la même façon Les yeux de Mona permet une initiation au monde de l'art.

      Bref, il s'agit avant tout d'une douce invitation à mettre un pied, ou même les deux, dans un univers artistique qui pour certains est abscons. Sans en avoir l'air, ce roman nous invite à la tolérance, à nous apprendre à regarder, à observer patiemment avant tout jugement, et à penser par nous-même sans se laisser influencer par quiconque. En peu de mots : une belle invitation à l'ouverture d'esprit. 


11 août 2025

Petit aperçu du jardin estival 2025
Partie 5


Tout en élégance et légèreté : les fleurs de cosmos...
...ou, la tête dans le cosmos, les cosmos.



L'une des reines de la Normandie : la fleur de lin.
Ephémère aux antipodes de toute chimère.



Pourtant si jeune ce prunier, mais dejà si prodigue de ses fruits.



Ces pois de senteurs ont une coloration qui réveille littéralement le jardin.



La récolte de tomates est à son point culminant...



...peu importe la couleur.



Ma récolte de poires Conférence est très largement en avance, comme un peu toutes cette année.




Au potager les céleris raves grossissent lentement, à condition de leur apporter généreusement eau et nourriture.



Déjà les premières récoltes de courges d'automne se font en plein été !?!



Ailleurs, les fleurs de fuschia s'identifient toujours à de petites danseuses en tutu rouge... fuschia.



On se quitte comme on a débuté : en pleine poésie autour du cosmos.

A plus !


2 août 2025

 

" Sidérations " de Richard Powers   5/20

      Moi qui m'intéresse à la cosmologie et aux autistes, je pensais prendre un grand plaisir à la lecture de ce livre chaudement recommandé un peu partout. Badaboum ! Pour reprendre ironiquement le titre, je suis tombé en sidération par un tel vide "spacial ". D'ailleurs, je n'ai pas envie de faire l'effort d'en faire le spitch, si ce n'est qu'un père universitaire et astrobiologiste vit avec son fils autiste de 8 ans et demi. 

      Sous prétexte de nous faire lire des postulats et des théories dont l'intérêt est très limite, Richard Powers nous bourre le crâne avec une lapalissade : l'Homme est mauvais, il détruit tout, la nature, les animaux et l'Homme lui-même. Bah ça alors, c'est une sacrée nouvelle ! Comment ai-je pu passer à côté d'une telle révélation ?

      Estourbi par des vagues de données scientifiques barbantes, lassé par la relation père/fils aride et amorphe, fatigué de commentaires planétaires qui n'aboutisse à rien et chagriné de n'avoir aucune empathie pour les deux protagonistes, j'ai plié bagage avant le point final. D'ailleurs, je me rapelle avoir eu aussi beaucoup de mal avec son fameux roman : L'arbre monde, un roman aux thèmes qui me sont très chers, mais noyés sous un babillage intempestif. Tout ceci est vraiment dommage, cet auteur à une vision écologiste comme je l'aime, cependant, dès qu'il passe à l'écriture l'ensemble est dissous dans un blablabla franchement chiant. Désolé.


26 juil. 2025

 Petit aperçu du jardin estival 2025

Partie 4


La reine de l'été : l'Agapanthe, seule...



...ou en famille.



Les premières tomates Ananas, un vrai régal pour le palais. A noter que la plus grosse pèse 511 grammes. Je dois pouvoir faire mieux. A suivre.



Mon poirier me promet de belles récoltes de Conférences le mois prochain.



Quand les fleurs de Montbrésia se mêlent au ciel.



Un indispensable de l'été : les Cosmos.



Sous l'ombre de l'Albizia, on peut s'imaginer sous un palmier des tropiques. 



Avec ce fouillis floral de la plate-bande, je vous dis à bientôt.


" Les enfants du capitaine Grant "  de Jules Verne 18/20

      En prenant de l'âge, certaines lectures de jeunesse me reviennent en mémoire ; et pourquoi ne pas en relire certaines dans le dessein de s'imprégner de cette adolescence, quelque peu égarée dans les limbes notre mémoire ? L'autre intérêt est d'en avoir une lecture plus mature, donc plus critique, mais avec toujours l'insoucience de nos premières années.

       Le 26 juillet 1864, dès la découverte de trois messages tronqués retrouvés dans une bouteille issue de l'estomac d'un requin-marteau, Lord Glenarvan et sa femme Lady Helena décident de secourir le capitaine Grant et deux de ses hommes, rescapés d'un naufrage et perdus depuis deux ans sur un rivage de l'hémisphère sud quelque part le long du 37° de latitude. Sans attendre, ils prennent la mer sur leur propre bateau : Le Duncan, un rapide yacht marchant à voile et à vapeur. A bord, le couple est accompagné des deux enfants du capitaine Grant, d'un cousin de Lord Glenarvan et d'un géographe français. Ensemble ils affronteront mille dangers, qu'ils soient dus à la nature elle-même ou aux autochtones.

      Il s'agit du plus long roman écrit par Jules Verne, décliné en trois parties : la traversée de la Patagonie, puis du sud de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. La géographie tient pour une large part de l'aventure, en effet, pour l'époque, ce roman à des intentions pédagogiques incontestables destinées à la jeunesse de cette deuxième partie du XIXème siècle ; d'où le rôle du savant Paganel, un homme aussi érudit que distrait. D'ailleurs cette distraction apporte une note humoristique allègeant la montagne de connaissances intarissables de cet homme de science.

      Outre la géographie, moult thèmes viennent enrichir l'oeuvre, notamment la toute puissante Providence ; le ressenti suite à la disparition d'un parent ; la force inébranlable de la volonté ;  une grande foi dans la solidarité ; l'altérité avec la représentation et l'acceptation de l'autre, ici le sauvage ou du moins l'étranger ; la terrifiante anthropophagie des peuples Maoris et le parcours initiatique du jeune Robert Grant. 

      Malgré toute la richesse de ce roman il faut noter deux choses : Primo, l'invraisembabilité de l'histoire narrée, en effet, nos personnages auront à vaincre toutes les galères possibles et imaginables, rien ne leur sera épargné : un séisme dans la Cordillère des Andes, une avalanche de pierres, l'attaque d'un condor puis d'une horde de loups rouges affamés, des tornades de poussière, une inondation gigantesque dans la Pampa, une tempête colossale dans l'océan Indien, la confrontation avec une terrible bande de brigands, la condamnation à mort par une tribu cannibale, une éruption volcanique au Chili, et j'en oublie, bref, malgré tout cela, l'équipage du Duncan et tous nos protagonistes rentreront entiers !?! Et je ne parle pas des lois du hasard qui les favorisent constamment, surtout quand le pire semble inévitable. La volonté de Jules Verne est que chaque épisode soit un prétexte à enseigner la géologie, la faune, la flore, la culture des peuples des contrées traversées, et l'essentiel est d'apprendre tout en se distrayant, peu importante donc le manque de crédibilité du roman.

      Secondo, bien sûr il faut remettre le récit dans le contexte de l'époque, néanmoins, je me suis senti gêné par les comparaisons des aborigènes avec les singes ; et tous ces peuples autochtones que les colons veulent civiliser de gré ou de force. De surcroît, il y a les "bons sauvages", ceux qui aident nos voyageurs dans leur périple, et les "mauvais sauvages", ceux qui n'acceptent pas d'être envahis par des européens colonisateurs. Sans compter une allusion ambiguë à un requin appelé poisson-juif, référence aux relents antisémites. Et que dire des préférences d'un jaguar concernant la couleur de peau de ses victimes. Une fois encore, ce roman écrit en 1865/1866 donne l'état d'esprit d'une époque révolue qui ferait un scandale grandement justifié aujourd'hui. 

      En gardant tout cela en tête, il est très agréable de voyager en compagnie de telles personnages et de partager avec elles ce tour du monde improbable mais si extraordinaire.


25 juil. 2025

 Petit aperçu du jardin estival 2025

Partie 3


Le jeu des lumières, augmente encore la force poétique de cette rose rose.



Idem pour cette clématite perdue dans le végétal.



Fleurs d'Hémérocalles, tel un feu d'artice.



Surprise : en train de baguenauder parmi le trèfle : une lucane cerf-volant. Attention où l'on marche.



A propos de petite bête, voici ce que des chenilles de papillon blanc font à une pauvre feuille de choux.



A propos de choux, voici ces choux fleur que j'ai pu récolter, mais avec protection anti-papillon.



De temps en temps, je pratique l'art taupière. Voici ce que je fais d'un saule marsault. On dirait plutôt un champignon géant, non ?



Après une averse, mes hydrangéas se couchent lamentablement. Heureusement, le soleil viendra les sécher afin de renouer avec leur statut initial.


Enfin, les premières récoltes de tomates vont nous enthousiamer le palais.


On se quitte avec ce vase de glaieuls mauves, eux aussi au rendez-vous de l'été.

A très vite !



20 juil. 2025

 


" Malheur aux vaincus "   de Gwenaël Bulteau   14/20

      Alger la Blanche en 1900. Dans la demeure de la riche famille Wandell un massacre vient d'y avoir lieu : six personnes y ont été assassinées : des maîtres et des domestiques.

      Les premiers éléments de l'enquête laisse croire que deux forçats, détachés du bagne et embauchés pour des travaux dans cette même résidence, auraient profité de cette aubaine pour prendre la poudre d'escampette et recouvrer leur liberté, quitte à tuer pour cela.

      L'enquêteur, le lieutenant Koesler, mêne les premières  investigations dans une ville où l'antisémitisme fait rage, divisant la population des colons français.

      Sous prétexte d'une enquête, Gwenaël Bulteau nous fait le portrait d'une Algérie française qui craque sous toutes ses coutures. Comment vivre apaissé dans un pays où les échos de l'affaire Dreyfus résonnent, où apparaissent des milices qui sillonnent les rues, où des vélléités d'indépendance s'expriment de plus en plus, où une jeunesse orpheline livrée à elle-même vie de vols et de pillages, et où la population algérienne de souche est toujours considérée comme sujets et non pas comme citoyens français à part entière avec leurs droits et leurs devoirs ? A partir de ce canevas surtendu, le lieutenant Koesler devra enquêter en louvoyant avec finesse, d'autant plus qu'il s'avère qu'une effroyable expédition coloniale en Afrique noire, menée quelques mois auparavant, est liée à l'affaire impliquant la famille Wandell.

      L'enquête est pleine de rebondissements et de suspense. Avec talent, l'auteur mélange intelligemment les hommes et les femmes avec leur époque. Il en tire un roman se basant sur un fait réel : afin de parachever la conquête de l'Empire français en Afrique Centrale, les capitaines Voulet et Chanoine étaient chargés de conquérir les territoires allant du Sénégal jusqu'au lac Tchad. Faute de moyens logistiques, ils pratiquèrent la technique de la terreur pour se faire obéir, en cas contraire, toute la population étaient massacrée ou menée en esclavage et les villages détruits. Tous ces carnages au nom de la sacro-sainte civilisation. En vérité, tout découle du contexte de concurrence entre les nations européennes pour la colonisation de l'Afrique. Toujours cette éternelle histoire de profit avant la moindre considération pour la vie humaine.

      Malgré tout, j'exprime quelques bémols : Aucun des protagonistes n'existent vraiment au yeux du lecteur, ils sont rapidement esquissés, empathie impossible ; l'assassinat de René Josse ne sera jamais clairement expliqué ; l'histoire d'amour, inhérente à chaque récit est ici réduite à sa plus stricte existence. Heureusement que le fond historique remet les pendules à l'heure dans un pays où même de nos jours, les passions sont encore exacerbées, comme si les feux de la colonisations ne pourront jamais s'éteindrent.


16 juil. 2025

 Petit perçu du jardin estival 2025

Partie 2


Fidèles au rendez-vous de l'été, les petites roses rouges en grappe plongent dans l'azur.



De plus en plus volumineux au fil des ans, les hydrangéas mangent tout l'espace, tant pis pour ses voisines.



Petite composition en pot sur la terrasse avec principalement des belles de jour et des oeillets d'Inde.



Hasard de la nature : un pied de capucines vient d'apparaître au milieu de mes ciboulettes.



Même Bouddha, toujours impassible, se laisse coloniser par cet autre pied de capucines.



Quand les fleurs de phlox laissent éclater leur blancheur, la nature devient beauté.



Parmi la végétation, l'épiphanie des lys incas.



Surgissant d'un univers minéral, ce bégonia se sent bien seul au monde.



A première vue, on pense à un papillon, puis on comprend vite qu'il s'agit du reliquat d'une fleur de cosmos.



 Les toutes premières tomates, là des Montfavets, débutent la phase de murissement.



Néanmoins, les plus productives sont les "Roma", la preuve en image.



Quant aux concombres, ils s'allongent bellement dans l'ombre de la serre.



Cette belle fleur d'hydrangéa, telle une boule de neige perdue dans le bleu du ciel, en guise d'au revoir.